La crise du coronavirus a contraint de nombreuses sociétés cotées à renoncer à leur dividende. Pour autant, cette situation est provisoire, souligne notre expert Mathieu Lebrun, qui entrevoit la possibilité de rendements à deux chiffres dans le secteur bancaire.
En tant qu’investisseur, pouvoir capter des dividendes est une chose à ne pas négliger dans l’optique d’une amélioration de la performance de son portefeuille. Las ! Pandémie de Covid-19 oblige, 2020 est une année quasi-blanche sur ce front.
Certaines sociétés cotées – largement minoritaires – l’ont certes raboté, voire maintenu, mais d’une manière générale, les coupons sont aujourd’hui une « denrée » rare et pléthore d’entre eux ont été purement et simplement annulés. Quelques poids lourds de la cote parmi lesquels BNP Paribas ont néanmoins choisi de le mettre en réserve, suivant par là même les recommandations de la BCE qui, dans le sillage du déploiement d’une batterie de mesures pour tenter d’atténuer les effets de la crise économique suscitée par le coronavirus, avait demandé aux banques de ne pas distribuer de dividende cette année.
La banque centrale a en fait réitéré cette demande en juillet dernier et vient de faire savoir qu’elle statuerait une nouvelle fois sur cette question brûlante en décembre prochain. Dans l’hypothèse d’un versement de coupons même minorés début 2021, et sans même parler de la distribution de dividendes « classiques » au printemps dans l’hypothèse d’une disparition de la pandémie, le fait est que de nombreux rendements à deux chiffres tendraient les bras aux actionnaires dans le secteur bancaire aux cours actuels.
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Des rendements alléchants en perspective
Pour en revenir aux valeurs du secteur bancaire, plusieurs acteurs sont actuellement en train de consolider dans de larges figures en triangle symétrique (visibles en grisés sur mes deux graphiques ci-après).
Cette temporisation apparaît plutôt logique étant donné la forte représentation des valeurs bancaires au sein du CAC40 et le fait que l’indice phare de la Bourse de Paris demeure indécis dans le même genre de large figure de réflexion. Reste maintenant à savoir le sens de sortie… A cet égard, par-delà une petite préférence personnelle pour la hausse (le M&A dans le secteur en Espagne étant susceptible de constituer un bon catalyseur), il me semble tout de même probable qu’il faille attendre cet automne voire cet hiver pour pouvoir disposer de nouveaux éléments de réponse sur le front des dividendes.
Sachez par ailleurs que, sans doute plus près de nous en termes de « résolution », on retrouve le même type de structure en triangle symétrique assez nette sur l’or.
En l’occurrence, avec la perspective de la décision de la FED demain soir, il se pourrait bien ici que les choses se décantent plus rapidement que sur les actions… Je surveille en tout cas attentivement le métal fin pour mes abonnés à un autre de mes services, SMS Cash Alert, qui offre la possibilité à mon sens très appréciable de tirer profit de mouvements haussiers et baissiers.