Il y a 10 ans jour pour jour, Tesla faisait ses premiers pas en Bourse, à… 17$.
En ce 29 juin, le titre cote 960$ et affiche une capitalisation de 180Mds$, soit bien plus que la totalité des autres constructeurs historiques américains (GM, Ford, Fiat-Chrysler) plus 4 constructeurs européens (Renault, PSA, BMW, Daimler).
Le titre a plus que doublé de valeur depuis le 2 avril après une profonde correction entre 968$ et 350$ du 4 février au 18 mars.
Mais le titre avait triplé de valeur à partir de la présentation fin 2019 de son pick-up Cybertruck de près de 6 mètres de long au design assez déroutant : il a en effet été pré-réservé par 700 000 fans de la marque… avec un bon de pré-commande de 100$ (non-remboursable) et il n’est pas certain que toutes les options d’achat soient levées car c’est un véhicule qui coûtera entre 50 000 et 70 000$ pour une autonomie allant de 480 à 800Km (version trimoteur affichant une vitesse de point de 200Km/h dont on ne peut profiter qu’en Allemagne !).
La valeur boursière titanesque (alors que le constructeur ne gagne pas d’argent en vendant ses quelques dizaines de milliers de voitures) résulte pour une bonne part de la confusion commise par beaucoup d’investisseurs particuliers avec Tesla « aerospace » (qui construit des fusées) qui est une entité totalement indépendante mais dont l’image de conquête spatiale et de « rêve américain » rejaillit sur Tesla « automobile ».
1 commentaire
Bonsoir.
J’apprécie beaucoup vos chroniques mais je regrette des fautes répétitives comme l’abréviation de kilo, qui est k minuscule et pas K majuscule, ou encore l’absence d’espace entre les nombres et leur unité, par exemple 400$ au lieu de 400 $.
Cordialement.
AS