Accueil Trading pour débutant Le Lexique de la Bourse

Les termes boursiers à connaître pour comprendre la bourse

Si la pratique d’investir en bourse se généralise, et que de plus en plus de particuliers réalisent quotidiennement des gains sur les marchés, débuter en bourse ne s’improvise pas.

Cela représente toujours un investissement risqué, qui peut mener – dans le pire des cas – à la perte intégrale de votre capital de départ si vous faites les choses sans les comprendre.

Même si vous décidez un jour de suivre les yeux fermés les recommandations de nos experts des Publications Agora – il est toujours bon de savoir de quoi on parle…

C’est pourquoi nous avons mis en place ce petit lexique, qui vous permettra d’acquérir les connaissances nécessaires pour mieux appréhender le monde de la bourse.

Nous publions également régulièrement des articles pour vous accompagner dans votre parcours d’investisseur dansl’onglet Apprendre la Bourse.

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Un ordre de bourse est une requête, permettant d’acheter ou vendre des actifs en bourse. Il y en a plusieurs sortes, répondant chacune aux différentes attentes des investisseurs.

Ordre à cours limité

Il s’agit du prix maximum auquel votre ordre d’achat peut être exécuté, ou bien du prix minimum sous lequel votre ordre de vente peut être exécuté. Mieux vaut utiliser ces ordres à cours limité, plutôt que les ordres au marché.

Ordre au marché

C’est l’ordre qui va être exécuté le plus rapidement possible, quel que soit le prix du marché.
Ndlr : Attention, il peut vous jouer des tours en cas de rallye à la hausse ou à la baisse. Si personne ne veut vous acheter ou vous vendre des titres au prix du marché – ou encore si la valeur que vous souhaitez acheter ou vendre est très peu liquide – votre ordre peut prendre beaucoup de temps à être exécuté. Et lorsqu’il le sera, eh bien ce sera au prix du marché… à ce moment-là ! Soyez vigilant.

Ordre valable jusqu’à révocation

Ordre valable jusqu’à ce que vous l’annuliez, et qui sera exécuté dès que l’action affichera le prix demandé.

Stop loss

L’ordre d’achat/de vente à déclenchement indique le prix à partir duquel vous êtes prêt à acheter ou à vendre. On l’appelle aussi “stop-loss”.
Ndlr : Si vous débutez, il est essentiel d’apprendre à placer un stop -loss sur vos positions. Cela vous évitera des nuits courtes… et cela vous entraînera à anticiper le maximum de pertes que vous pouvez tolérer.

BID

Le Bid c’est l’offre, la meilleure proposition de vente. Cela désigne le prix auquel un actif est acheté, en particulier les monnaies.

Moyenner à la baisse

Il s’agit d’acheter à nouveau une action que l’on possède déjà, lorsque son prix baisse, afin d’en réduire le prix moyen d’achat. Cette stratégie d’achat comporte le risque de ne jamais voir le cours remonter et de se retrouver avec une quantité importante ayant perdu de la valeur.

Prendre position à l’achat

Vous pariez que l’action va augmenter. Vous essayez d’acheter bas et de revendre plus haut. Une position est une décision d’investissement à l’achat ou à la vente.

Vente à découvert

Il s’agit de vendre un actif au cours actuel dans l’objectif de le racheter plus tard, quand son prix aura baissé. On parie sur la baisse d’un actif. Lorsque par exemple les marchés sont baissiers, la technique d’investissement à découvert permet de parier sur la baisse d’une valeur. Celle-ci est interdite dans le cadre d’un PEA.

On parle d’un marché bullish lorsqu’une hausse des cours est attendue et que les acheteurs sont plus nombreux que les vendeurs. Le terme bullish peut s’appliquer à toutes sortes d’actifs financiers (actions, matières premières, obligations…).
A l’inverse, le mot bearish, renvoie à une tendance baissière du marché ou à un sentiment plutôt négatif d’un investisseur.

ASK

L’ask est le terme employé sur les marchés financiers pour désigner la demande, le meilleur prix d’achat proposé.

Marchés haussiers

Contexte de marché signifiant que les investisseurs s’attendent à une hausse du cours des actions.

Marchés baissiers

Contexte de marché signifiant que les investisseurs s’attendent à une baisse du cours des actions. C’est là que brillent les “short sellers” (vendeurs à découvert).

RISK/REWARD :

Le rapport Reward/Risk est le gain espéré divisé par la perte potentielle. Au-dessus de 5 c’est une opportunité exceptionnelle. Inférieur à 1, il relève du suicide financier.

SPREAD :

Écart (ou différentiel) entre 2 taux. Le spread est une mesure de la liquidité du marché. Plus il est proche de 0, plus les transactions sont aisées.

Spread Bid/Ask

Il désigne l’écart entre le meilleur cours d’achat et le cours de vente proposé. C’est la différence de prix entre ce que les gens sont prêts à payer pour acheter et à encaisser pour vendre. Cet écart doit être défini avant que la transaction puisse avoir lieu.
Ndlr : Cette notion est sans doute la plus importante car c’est sur le spread que les courtiers se rémunèrent. En fonction de votre choix de courtier, les frais peuvent varier. N’hésitez pas à vous renseigner avant sur les frais de courtage avant de vous engager avec un broker (ou courtier) en particulier.

SPREAD DE CRÉDIT :

Écart de taux actuariel entre une obligation émise par une entreprise (ou une collectivité ou un organisme) et un emprunt d’Etat théorique.

BUND :

Obligation d’Etat allemande, équivalent de l’OAT (Obligation assimilable au Trésor) français. Il sert parfois de référence pour le calcul du spread des obligations de la zone euro.

ETI :

Swap de taux d’intérêt standard, taux variables contre taux fixes, qui échange les intérêts d’un prêt ou dépôt notionnel à taux variable contre des intérêts à taux fixe.

HIGH YIELD :

Ou “émissions obligataires à haut rendement” prenant la forme d’emprunts obligataires à 5, 7 ou 10 ans. Il s’agit d’obligations émises par des sociétés en retournement ou présentant une faible surface financière, c’est-à-dire un niveau d’endettement élevé (LBO par exemple).

OBLIGATION :

Une obligation est une valeur mobilière qui constitue une créance sur son émetteur. Elle est représentative d’une dette financière à moyen terme, long terme, parfois même à perpétuité. Cette dette est émise dans une devise donnée, pour une durée définie et donne droit au paiement d’un intérêt fixe ou variable, appelé coupon qui est parfois capitalisé jusqu’à sa maturité.

OAT :

Obligation assimilable au Trésor. Il s’agit d’emprunts d’Etat dont le crédit est celui de l’Etat, et qui ont cours sur 2 ans minimum et 50 ans maximum.

SWAP :

Produit dérivé financier. Contrat d’échange de flux financiers entre 2 parties, lesquelles sont généralement des banques ou des institutions financières.

EBIT :

Bénéfice avant intérêts et impôts.

EBITA :

Bénéfice avant intérêts, taxes et amortissements. Il s’agit du résultat d’exploitation MOINS l’amortissement des écarts d’acquisition.

EBITDA :

Bénéfice avant impôts, dépréciations et amortissements.
Ndlr : Rassurez-vous, si vous suivez les recommandations de nos experts Agora, vous n’aurez pas à connaître tous ces termes barbares ! Nos experts sont là pour les analyser pour vous…

CAPITAUX PROPRES :

Ou fonds propres. Il s’agit des ressources (passif) d’une société qui appartiennent à ses actionnaires, par opposition aux dettes vis-à-vis des fournisseurs ou des banques par exemple. Ils se composent du capital social, des réserves et du report à nouveau (correspondant aux bénéfices qui n’ont pas été redistribués en dividende), et du résultat net.

GEARING :

Le gearing, ou ratio d’endettement, met en évidence la solidité de la structure financière du groupe, au niveau de son bilan. Il se calcule en divisant la dette, diminuée de la trésorerie (ce que l’on appelle la dette nette), par le montant des capitaux propres (ou fonds propres).

PER :

pour « Price earning ratio ». Il s’agit de la capitalisation boursière divisée par le résultat net.
Ndlr : Le chiffre varie dans une fourchette de 10 à 17. En dessous de 10, le prix de l’action est sous-évalué et on s’attend à de futurs déficits pour l’action. Au-dessus de 17, c’est l’inverse, le prix est sans doute surévalué et on s’attend à des bénéfices de la part de la société.

VE :

pour « Valeur d’entreprise ». Il s’agit de l’addition de la capitalisation boursière et des dettes de l’entreprise.

VE/EBITDA :

Valeur d’entreprise/Ebitda. S’il est bas, cela signifie que le titre n’est pas très cher.
de l’exercice fiscal.

BLOCKCHAIN :

La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle. C’est la technologie à la base de toutes les crypto-monnaies.

DPS :

Le droit préférentiel de souscription (DPS) est un droit permettant à un actionnaire de souscrire de nouvelles actions lors d’une augmentation de capital de manière prioritaire.

ETF :

Pour « Exchange Traded Funds ». Il s’agit d’OPCVM indiciels cotés sur les marchés réglementés d’Euronext qui ont pour objectif de répliquer les variations d’un indice, aussi bien à la hausse qu’à la baisse. Il s’agit donc d’une gestion passive permettant au produit d’avoir une variation similaire à celle de son sous-jacent, sans aucune intervention stratégique pour tenter de surperformer l’indice.
Ndlr : Les ETF sont souvent utilisés pour suivre et profiter de l’évolution d’un secteur en “diluant” les risques que l’on prendrait en investissant sur une valeur en particulier du secteur.

LfL :

« Like for like » = résultat à périmètre constant.

NON-GAAP :

Résultat hors éléments exceptionnels. La norme « Non-GAAP » fait foi aux Etats-Unis.

OPCVM :

pour « Organisme de placement collectif en valeur mobilière ». Il s’agit d’un portefeuille dont les fonds investis sont placés en valeurs mobilières ou autres instruments financiers.
Derrière le terme OPCVM se trouvent 2 grandes familles de produits : les SICAV (Sociétés d’investissement à capital variable, des sociétés anonymes avec un conseil d’administration et dont l’investisseur est actionnaire) et les FCP (Fonds communs de placement, créés à l’initiative d’une société de gestion et d’une banque dépositaire).

PULLBACK :

Retour sur support. Généralement, un cours qui casse une droite de support (ou franchit à la hausse une droite de résistance) revient sur cette même droite, devenue droite de résistance (ou droite de support).

ROC :

Pour « Résultat opérationnel courant ». Il s’agit du résultat avant intérêts, impôts et amortissement des écarts d’acquisition.

*STOCK PICKING :

Méthode d’analyse d’une valeur qui part de l’étude des bilans comptables pour remonter vers l’étude du secteur et des fondamentaux macro-économiques.

3 SORCIÈRES :

Journée d’expiration de 3 types de contrats :

  • les futures sur indices
  • les options sur indices
  • les options sur actions

Les contrats futures sur indices, les contrats d’options sur indices et les contrats d’options sur actions. C’est une séance plus volatile que d’ordinaire, particulièrement durant la dernière heure de cotation.

séance des 3 sorcières bourse lexique

4 SORCIÈRES :

Journée d’expiration de 4 types de contrats : les contrats « futures » sur indices, les contrats « futures » sur actions, les contrats d’options sur indices et les contrats d’options sur actions.
Ndlr : Si vous suivez régulièrement Philippe Béchade sur notre chaîne Youtube ou bien dans La Lettre des Affranchis, il ne manquera pas de vous rappeler quand arrivent les séances des trois et des quatre sorcières !

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