Jean François Bay, directeur de Morning Star, un garçon que je tiens en haute estime, vient de livrer ses prévisions sur l’évolution du CAC40 d’ici fin 2016.
Dommage d’abimer l’optimisme romantique avec de basses considérations algébriques, mais…
Compte tenu de ce que Wall Street se paye en moyenne 26 fois les bénéfices (valeurs du S&P 500) et l’Europe seulement 16 fois, le potentiel se situe clairement du côté d’un indice comme le CAC40 dont les composantes se payent 15 fois.
Sans aller jusqu’à envisager des multiples reprenant leur expansion en direction de 20, le CAC40 pourrait se hisser vers 5.200 (soit +15%)… pour peu que l’hypothèse du Brexit s’évapore et que les banques centrales demeurent accommodantes.
Il faut cependant garder à l’esprit que le CAC40 Global return s’inscrit à 11 030 points ce 30 mai, ce qui constitue son nouveau zénith annuel.
Lui rajouter +15% valide un objectif de 12 685 points… alors que le précédent record historique de début août 2015 a été inscrit à 12 350 points, à parité avec le DAX30. Or, comme le DAX cote actuellement 10 330 points et n’a aucune raison de sous-performer le marché parisien, il lui faudrait engranger +24%.
J’dis ça, j’dis rien…