Ah l’exemplarité allemande !
Impossible d’y échapper : après les excédents commerciaux records, les excédents budgétaires (au détriment des partenaires européens), voici que l’Allemagne montre la voie en matière de salaires.
Ils auraient bénéficié l’an passé de la plus forte hausse mesurée depuis 2008 (des années de crise, on part donc de très bas) : les salaires nets ont affiché +1,7% en 2014 après une contraction de 0,1% en 2013.
Mais comme vous le pressentez, il y a quelques biais qui tempèrent l’aspect ultra-positif de la nouvelle : il s’agit d’une moyenne, et à ce petit jeu, il y a les gagnants et ceux qui regardent les autres gagner.
Les salariés du secteur banque/assurance remportent la palme des hausses de revenus (augmentez-nous, sinon on part à Londres ou à Singapour), devant la « comm’ » et les métiers de l’information… du grand classique. Ne manque que la mode et les commissaires priseurs.
Pour les bas salaires (vraiment très bas), l’instauration progressive d’un SMIC va déboucher sur des hausses qui en pourcentage apparaîtront spectaculaires (+33% pour passer de 6 à 8 euro de l’heure) mais qui permettront juste de vivre un peu plus décemment…