Un nouveau scandale révèle l’implication de grandes institutions bancaires dans la transition de 2 000 Mds$ d' »argent sale ». 5 banques sont dans le collimateur – JPMorgan Chase, HSBC, Standard Chartered, Deutsche Bank, et Bank of New York Mellon – mais c’est tout le secteur qui s’en trouve ébranlé.
Les banques françaises subissent un des plus sévères décrochages depuis fin février (-6% en moyenne, et la séance n’est pas terminée) : ce secteur qui était considéré comme l’un des plus survendus (donc peu de potentiel à la baisse en théorie) démontre une fois de plus sa vulnérabilité avec ce sell-off qui ramène un titre comme Société Générale sur ses planchers historiques de la mi-mai.
BNP Paribas plonge de -7%, et pulvérise le support des 34,1€ des 15 et 25 juin, ce qui l’expose à une correction de -10% supplémentaire.
En plus des doutes sur la vigueur de la reprise, la crainte -justifiée- d’une vague de faillites d’entreprises au cours des 6 prochains mois, voilà que se greffe le -vieux- scandale du blanchiment d’argent sale via les filiales implantées dans les paradis fiscaux.
Les plus grandes institutions financières systémiques -les plus internationalisées- sont aujourd’hui les plus « mouillées » comme le révèlent une enquête mettant à jour les « FinCEN-Files » qui pourraient s’avérer encore plus dévastatrices pour l’image du secteur que les « Panama Papers ».
La banque néerlandaise ING s’effondre de -10% sur les Bourses de Bruxelles et d’Amsterdam après la divulgation d’informations selon lesquelles sa filiale polonaise participait depuis des années au recyclage de fonds douteux en provenance de Russie.
Deutsche Bank -toujours dans les bons coups- serait également impliquée… et la question que tout le monde se pose est : « qui ne l’est pas ».
HSBC plonge de -7% à Londres (la banque serait visée par une enquête chinoise sur ses activités à Hong Kong), les scores sont donc comparables à Paris pour BNP-Paribas et Sté Générale
1 commentaire
Philippe, je suis un peu étonné que vous accordez autant de crédit à un « rapport » qui n’apporte
aucune preuve tangible, quand on sait tout ce que les banques demandent pour effectuer la moindre
opération et quand on sait qui l’a écrit et qui est visé on peut avoir des doutes sur sa véracité…