La banque centrale russe, avec à sa tête Elvira Niaboulina, vient de ramener son taux directeur sous le palier psychologique des 10%, à 9,75% (soit -25 points de base) et ne compte pas s’arrêter là.
Les tensions inflationnistes se réduisent progressivement bien qu’elles restent plus élevés que dans la plupart des pays émergents. La banque centrale russe s’attend néanmoins à ce que l’objectif des 4% d’inflation soit atteint d’ici à fin 2017.
Comme s’il s’agissait d’un symétrique parfait de la Fed (qui vient juste de rajouter 25 points pour porter son taux directeur à 1%), la banque centrale russe croit en « la possibilité d’abaisser progressivement le taux directeur aux deuxième et troisième trimestres ». Cet assouplissement devrait redonner de l’oxygène à l’économie après 2 ans de récession découlant de l’effondrement des cours du pétrole et ses sanctions Occidentales. Le scénario que nous anticipons, aux Publications Agora, d’un renouveau russe semble se dérouler parfaitement (voir l’analyse de Jim Rickards qui est déjà positionné sur le trend). Nous avons déjà bien joué le rebond du rouble et ce n’est qu’un début.
La Russie vise une croissance comprise entre +1% et +1,5% cette année, après -0,2% en 2016 et -2,8% en 2015 (le rouble avait été divisé par 2, impactant lourdement le pouvoir d’achat des ménages, et donc l’expansion du PIB).