Tiens… les indices reperdent la quasi intégralité de leurs gains maintenant que les contrats et options ont basculé sur l’échéance d’avril… Comme c’est bizarre !
Mais non, ce n’est pas bizarre puisque c’est ce que nous vous disions depuis plusieurs séances déjà. Nous avons assisté à l’habituelle manipulation des cours visant à doper les performances boursières le jour de Quatre sorcières.
Bon, c’est vrai, ils y ont été de bon cœur ce vendredi (+0,8% avant expiration des contrats). Mais les cours grimpent depuis le 5 octobre sans corriger, la tendance est indéfectiblement haussière depuis 5 mois, ça ne pouvait pas se terminer par une consolidation pour clôturer les contrats « mars ».
Maintenant, il y a peut-être une bonne raison à la rechute du CAC40.
Et ce n’est évidemment pas lié à la publication du bon chiffre de la production industrielle américaine (+0,5% en février), ni à l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board (en hausse de +1,3% à 97,6 en mars) et encore moins à l’indicateur avancé du Conference Board qui grimpe de +0,6% à 97,6 et se retrouve à un zénith de 10 ans.
Le fauteur de trouble pourrait bien être un membre de la Fed (qui ne votait par mercredi) du nom de Neel Kashkari, président de la Fed de Minneapolis. Il se déclare contre l’augmentation du taux d’intérêt de 0,75% à 1% et presse ses collègues d’entamer une discussion et de mettre sur pied une stratégie pour réduire le bilan de la Fed, c’est à dire la taille de son portefeuille d’instruments financiers, maintenu à 4 500 Mds$ depuis 18 mois.
Alors, là, c’est le sujet tabou ! Pas question de tolérer ce genre d’écart de langage : la FED ne doit en aucun songer, et encore moins évoquer la réduction de son « bilan »… jamais !
1 commentaire
Excellent article sur CNBC qui confirme les dires de P. BECHADE: https://www.cnbc.com/amp/2017/03/20/op-ed-the-feds-stealthy-qe-267-billion-of-fresh-liquidity-injected-since-mid-january.html