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Vive les cyclones ! La théorie de la destruction créatrice semble trouver une éclatante confirmation avec l’explosion des ventes de logements neufs aux Etats-Unis au mois de septembre selon le département du Commerce.

L’effet « cyclones » vide les dernières statistiques US de toute substance. Les économistes s’attendaient à un vif rebond des ventes au détail aux Etats-Unis en septembre après leur contraction du mois d’août mais si elles affichent +1,6% en rythme annuel, c’est essentiellement grâce à la vague de rachats de véhicules neufs après les destructions causées par Harvey et Irma.

Les cyclones Harvey et Irma ont eu des conséquences sur l’état hebdomadaire des stocks américains de pétrole brut. Ils ont grimpé de +5,9 millions de barils selon l’inventaire arrêté au 8 septembre.

Le cyclone Irma semble avoir été moins dévastateur que prévu en Floride et au « Keys ». Les dégâts sont évalués entre 20 et 40Mds$ contre 50Mds$ avant qu’il touche les terres.

Le CAC40 a rebondi ces derniers jours et se retrouve ce matin au même niveau que lors du point de vendredi dernier (5116 versus 5106 ce matin).

Hier, lors de la réunion de la BCE, Mario Draghi n’a rien annoncé de nouveau et a donné un sursis au marché, indiquant qu’en octobre « des décisions seront probablement prises ».

Le terme le plus à la mode de l’année 2017, dont s’emparent les gérants et les économistes, c’est… « disruption ». Nous ne voyons pas quel meilleur exemple concret vous présenter que « l’effet cyclone ».

Bonne nouvelle ! Goldman Sachs revoit à la baisse – de 35 à 15%- le risque de shutdown (impasse budgétaire débouchant sur la cessation de fonctionnement de nombreuses administrations.

Si le cyclone Irma se montre virulent, les assureurs et les réassureurs vont devoir mettre la main au portefeuille et 2017 se transformerait en pire année pour le secteur depuis Katrina en 2005.

L’Amérique a détesté Harvey, elle pourrait haïr Irma, le cyclone de force 4 (sur une échelle de 5) qui s’étend du Sud de Cuba au Nord de la Floride.