Rex Tillerson

Mario Draghi tente de restaurer un peu de sérénité sur les marchés ce matin après l’épisode Tillerson. N’oublions pas les sombres perspectives de conflit avec l’Iran qui vont s’enclencher avec son limogeage.

Décidément, il ne se passe une semaine sans que les portes claquent à la Maison-Blanche. Après Gary Cohn mercredi dernier, Donald Trump limoge Rex Tillerson, son secrétaire d’Etat aux affaires étrangères. Rappelons que ce dernier était partisan du dialogue avec Moscou et de la voie diplomatique pour résoudre le différent avec la Corée du Nord). Le président américain nomme Mike Pompeo, le patron de la CIA à sa place.

Ce devait être « LE » grand rendez-vous du jour pour les marchés, mais Donald Trump en a décidé autrement : il vire Rex Tillerson (son patron du département d’État), ce qui…

Nous ne savons pas si la « formidable » réforme de la fiscalité des entreprises et des successions (et oui, Donald Trump veut également rendre l’héritage des ultra-riches moins onéreux, c’est-à-dire le sien propre, cela tient du génie !) va survivre aux objections du Congrès.

Un clash qui aurait opposé Donald Trump à son secrétaire d’Etat (l’équivalent du patron du Quai d’Orsay) Rex Tillerson ressurgit actuellement et pourrait bien mettre la diplomatie US en péril.

Au lendemain d’une séance sans relief en l’absence de Wall Street, les opérateurs américains réagiront au regain de risque géopolitique (suite au nouvel essai de missile nord-coréen en direction de la mer du Japon).