Le 13e carton plein de records absolus pour l’année 2018 a été livré comme prévu à 15h31 à Wall Street.
Ce marché est devenu une sorte de métronome. En effet, chaque battement scande l’entrée d’un nouveau milliard de dollars dans la sphère des equities (actions).
Le meilleur début d’année depuis 1989
Ainsi, nous assistons au meilleur début d’année depuis 1989 sur le Dow Jones, depuis 1997 sur le S&P500. Et pour le Nasdaq, c’est déjà du +7,65% (à 7 438 points). Ce n’est pas un record absolu, mais on s’en rapproche. En ce qui concerne les PER, c’est du 38 fois le bénéfices.
Parlons du Nasdaq
Et pour ceux qui affirment que le Nasdaq est juste un peu plus haut qu’en mars 2000, sachez que le Nasdaq-100 (qui n’a jamais compté qu’une poignée de « dot.com » de 1998 à 2001) avait culminé à 3 708 points début 2000. Il se hisse à 6 955 ce mardi, soit presque 3 fois sa valeur au zénith de la mi-2007 inscrit à 2 085. Les profits n’ont pas été multipliés par deux dans l’intervalle, loin de là). Il affiche 5 fois son plancher des 1 211 de mars 2009.
Enfin, ce mardi 23 janvier s’impose comme la 396e séance d’un cycle haussier. Au cours de ce dernier, aucune consolidation de -5% ne s’est matérialisée. Peu importe que ce soit en une seule séance, une semaine ou un mois.
Je vous parle d’un temps…
Le précédent record (de 394), remontait à 1996/1997. Et celui d’encore avant (de 385 séances) remontait 30 ans en arrière, en 1965/66, à une époque où ni le Nasdaq ni les marchés dérivés n’existaient. C’était un vrai marché haussier, sans artifices, sans dérivés de volatilité (ni dérivés de dérivés de VIX), sans algos, sans QE, sans POMO, sans le put Fed. Et peut-être sans issue !