La hausse de 0,1% des prix à la consommation (+0,3% hors alimentation et énergie) provoque une spectaculaire… non-réaction des indices US, ce ce qui préfigure une 5ème séance ultra-calme, sauf coup du sort, imprévisible par définition.
Wall Street n’avait pas davantage décalé à la hausse ou la baisse la veille, malgré une vraie déferlante de statistiques qui pouvaient laisser libre cours à toutes les extrapolations.
Les sherpas du marché ont opté pour la « camisole algorithmique« : la seule fantaisie » autorisée, c’est de gagner 0,1% histoire d’inscrire un nouveau record absolu chaque soir.
Le Dow Jones évolue depuis lundi entre 18.270 et 18.350 points… mais 95% des échanges se sont effectués en réalité entre 18.280 et 18.340, soit un corridor de 60 points, ou 0,33% d’amplitude.
Même scénario pour le S&P500 avec 24 heures de transactions (mises bout à bout) toutes entières inscrites entre 2.125 et 2.135 points, (soit là encore moins de 0,4% de variation en 4 séances).
A la veille du weekend, il y a toutes les chances qu’il batte son précédent record de jeudi de 1 ou 2 points… mais le véritable enjeu pour les sherpas, c’est l‘écrasement de la volatilité, synonyme de rente perpétuelle face à ceux qui se « couvrent » contre le risque d’éclatement de la bulle financière.