C’est exceptionnel ! voici l’Intégralité des performances de ce service de trading sur produits dérivés depuis une semaine seulement :
- 23 janvier 2014 : +111%
- 27 janvier 2014 : +10%
- 27 janvier 2014 : +15%
- 27 janvier 2014 : +26%
- 29 janvier 2014 : +111%
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Le sell-off de la fin de semaine dernière est venu des émergents. Et s’il continue en ce moment, la raison donnée est également celle des émergents. Les marchés ont commencé à se rappeler que le gros de la croissance mondiale ne venait pas seulement des Etats-Unis ou de l’Europe et ils semblent réaliser que se demander ce que faisaient les émergents pouvait être une bonne idée pour anticiper les prochains trimestres. Or, vous vous en doutez : les capitaux refluent en masse des émergents non pas à cause du Tapering (qui n’est qu’un élément de plus), mais parce que les risques et les difficultés structurelles des émergents commencent sérieusement à inquiéter les marchés.
La Chine est par exemple un enjeu clé pour entretenir la hausse des marchés en 2014. Et justement en fin de semaine dernière, plusieurs voyants ont commencé à passer à l’orange.
- Tout d’abord, l’annonce d’une contraction du secteur manufacturier en janvier, une première depuis six mois. Grosse sueur froide alors que la Chine est, et restera, la locomotive de la croissance mondiale pour 2014.
- Deuxièmement, des rumeurs de faillite dans le secteur bancaire chinois ont commencé à circuler. Et le problème c’est que cela touche l’une des institutions dans le pays : l’Industrial and Commercial Bank of China, la plus grande banque en Chine.En cause, ses relations commerciales (phénomène de shadow banking) avec un certain fonds dénommé China Credit Trust.Le problème dans l’histoire (lié à un investissement dans un groupe de charbon en faillite) c’est que la résolution de l’affaire est restée bien opaque. Comme le notait Forbes, le peu de détail qui en a émergé suscite l’interrogation. Consolons-nous : cela a le mérite de nous faire comprendre après coup pourquoi les taux interbancaires avaient flambé en début d’année. Alors certes, Pékin avait dû jouer les « pompiers de service » et intervenir en urgence avec des injections monétaires pour éteindre l’incendie. Mais cela n’a évidemment en rien réglé le problème de fond. Et comme le disait mon collègue Philippe Béchade dans sa nouvelle lettre grinçante Pitbull : « ce pourrait n’être qu’un cas parmi de nombreux autres ; la partie émergée de l’iceberg ! ». Et c’est vrai que quand, dans le même temps, certains dirigeants politiques chinois montent au créneau et multiplient les déclarations de prudence face aux risques de défaut dans le pays, ce n’est guère encourageant pour les investisseurs étrangers.
La question qui se pose dans tout cela est donc de savoir si la Chine va être à l’origine d’un nouveau krach sur les marchés…
Certains comme Georges Soros font le parallèle avec la situation des Etats-Unis avant l’éclatement de la crise des subprime. D’autres, comme le célèbre Tom DeMark (connu dans la sphère de la finance pour avoir développé des indicateurs de timing de marché), pensent que la Chine est proche d’un creux. Alors qui aura raison ? Difficile à dire.
Jetons un oeil rapidement sur le graphique du SSE Composite, l’indice de référence de la bourse chinoise.
Voilà ce que l’on peut dire en regardant le graphique hebdomadaire ci-dessus :
- La tendance reste pour le moment baissière à moyen terme avec la présence d’un large canal descendant.
- A court terme, nous avons eu une réaction acheteuse l’été dernier proche des 1950 points (flèche verte sur le graphique), juste au-dessus des plus bas de 2009 (ligne horizontale bleue).
En gros, tant que cette zone de support tient, des achats techniques me semblent possibles et j’irai donc plutôt dans le sens de Tom DeMark. Mais gare à la rupture de ce support. En effet, sous les plus bas de 2009, il y aurait alors fort à parier pour les craintes de Georges Soros soient devenues réalité…