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C’est tout un paradoxe. La France n’est pas sortie de la crise, loin de là. Le chômage de masse reste une réalité. Depuis le deuxième trimestre 2012, l’emploi dans les secteurs marchands ne cesse de diminuer – ce que l’Insee vient de confirmer à l’occasion de la publication de statistiques pour le troisième trimestre 2013 : 132 500 postes ont été supprimés sur un an dont 15 600 postes de juillet à septembre, après 37 700 destructions d’emplois le trimestre précédent. Résultat, le taux de chômage au sens du BIT n’a jamais été aussi élevé depuis 15 ans : il atteint 10,9% de la population active française, un record depuis le premier trimestre 1998. Sur un an, il grimpe de 0,6 point, une augmentation qui met à mal l’objectif d’inversion de la courbe du chômage affiché par l’exécutif.
• Effectifs en hausse selon l’Insee
Dans ce contexte, on aurait pu s’attendre à une année catastrophique pour le secteur de l’intérim. Il n’en est rien, bien au contraire. Le secteur, représenté par trois valeurs en France affiche une santé insolente en Bourse : +90% pour Groupe Crit (FR0000036675), +95% pour Synergie (FR0000032658) et +180% pour DLSI (FR0010404368) ! Comment expliquer de telles performances ? D’abord par un marché qui a tenu le choc. Les effectifs intérimaires en France ont légèrement augmenté au troisième trimestre avec +5 000 postes, permettant au secteur d’afficher une hausse de 3 000 postes sur un an. Pourquoi ? Tout simplement parce que, structurellement, le vieillissement de la population active et la recherche de flexibilité des entreprises militent pour un recours accru des employeurs au travail temporaire.
Une étude, récemment publiée par le syndicat des sociétés du secteur, a aussi montré le rôle de l’intérim dans le retour à l’emploi. En effet, 82% des intérimaires déclarent avoir eu recours à l’intérim comme moyen d’accès à l’emploi. Parmi eux, près de la moitié (40%) estiment que l’intérim constitue une « solution efficace en attendant de trouver un emploi durable ». Plus intéressant encore, l’intérim n’est pas seulement perçu comme une solution ponctuelle en attendant de signer un CDD ou un CDI. La part des intérimaires par choix progresse de 2 points par rapport à septembre 2012 : désormais, pas moins de 15% des personnes interrogées déclarent que l’intérim est « un choix de vie ».
• L’effet CICE
Mais ces raisons ne sauraient expliquer à elles seules ce regain d’intérêt des investisseurs. Groupe Crit, Synergie et DLSI sont actifs dans la consolidation du secteur : Groupe Crit a signé sa sixième acquisition aux Etats-Unis en quelques mois où il réalise un véritable build-up avec un cap de 250 millions de dollars de chiffre d’affaires aux Etats-Unis en vue pour 2014 selon la direction. De son côté, Synergie poursuit le maillage de ses implantations en Europe. Last but not least, le secteur est l’un des gros bénéficiaires du CICE, qui a dopé les résultats des entreprises du secteur et qui va leur bénéficier durablement, tant que le dispositif restera en l’état. Il ne manque maintenant plus qu’une reprise de la croissance globale du marché de l’emploi en France pour doper leur activité…