Décidément, ce n’est pas une très bonne journée pour Angela Merkel !
Je ne m’expliquais pas bien vendredi soir une hausse 6 fois plus brutales des Bourses européennes par rapport à Wall Street (une grande première historique, mais il faut un début à tout). Il n’y a avait strictement aucun chiffre, aucune actualité connue en Europe pour expliquer cet écart sans précédent.
Il fallait bien faire le pari que les prochains chiffres attendus ce lundi avaient pu engendrer des achats d’anticipation.
Je m’attendais à du très bon, voir du prodigieux ce matin…
Mais non, rien ne vient !
L’indice PMI composite européen se dégrade à 52,9 contre 53,3, le PMI des services retombe à 52,8 (53,1). Au lendemain d’élections lourdement perdues par son parti politique dans le Mecklembourg, Angela Merkel découvrait ce matin que l’Allemagne voit son PMI décrocher à 53,3 contre 55,3 en juillet (et 54,3 en estimation préliminaire), avec un PMI des « services » tombé au plus bas de 3 ans le mois dernier.
Mais attendez… ça y est, le voilà le rayon de soleil, l’origine de l’euphorie de vendredi. Il vient de France où le PMI composite rebondit à 51,9 contre 50,1 en juillet.
Ah non, pardon, c’est une excuse idiote… Le mois de juillet avait été affreux après l’attentat de Nice.