Wall Street va-t-il nous gratifier d’un 24e mouvement d’une amplitude égale ou supérieure à 1% en l’espace de 3 mois (contre moins de 10 en 2017) ?
Le cap des -1% a été franchi à la baisse sur le Dow Jones peu après l’ouverture, mais il a réduit sa perte à -0,6%. Cela lui permet d’afficher +3% sur la semaine écoulée, une conclusion particulièrement heureuse après la plus mauvaise entame de trimestre depuis 1929 (-3% durant une bonne partie de la séance lundi).
Alors, passer de -3% à +3% en 4 séances, ce n’est pas banal… D’autant que très concrètement, le conflit commercial avec la Chine s’est envenimé au cours de la semaine (et pas plus tard que la nuit dernière puis vendredi matin), et pas l’inverse.
De quoi s’interroger sur la nature (spontanée ou non) des mouvements paroxystiques qui se succèdent depuis 10 jours.
Allez, je vous donne un indice : ce genre de volatilité ne se produit jamais dans un marché haussier… mais seulement quand les vendeurs cherchent à se ménager un « niveau de sortie ».