L’affaire du Brexit a l’air de se clarifier depuis l’intervention de Donald Tusk, le président pour quelques mois encore de l’UE : il demeurerait 2 choix.
Soit le Parlement britannique refuse définitivement d’adopter la feuille de route de Theresa May et c’est le Brexit en « no deal » dès le 12 avril (et le chaos dès le 13).
Soit la « sortie ordonnée » de Theresa May est approuvée et le Brexit intervient le 22 mai, à la veille des élections européennes.
Mais il y a une troisième possibilité : Theresa May ne veut pas assumer un Brexit en mode « no deal » et elle démissionne.
L’option préférée des marchés
Il n’y a plus de gouvernement pour piloter le Brexit, donc… plus de Brexit jusqu’à une date indéterminée.
Ce serait de loin l’option préférée des marchés… juste après un nouveau referendum pour lequel « on » (les grands stratèges de la « City », mais également ceux de Paris ou Francfort) veut croire que la population rejetterait le Brexit, vu la cacophonie parlementaire que cela déclenche en interne.
Et pour conclure, cette réflexion de Stephen Roach, l’ex-stratège de Morgan Stanley : « Sans l’Angleterre, l’Europe pourrait ne pas survivre. »
A méditer…
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