Netflix… c’est le 1er « accident » parmi les vedettes du S&P500 ayant gagné entre 40 et 50% depuis le 1er janvier.
Le titre dévissait de 12% en transactions électroniques après publication de ses trimestriels : bien sûr, le profit n’est nullement en cause puisqu’il atteint 0,6$ contre 0,56$ estimé par le consensus.
Les investisseurs sanctionnent un nombre de nouveaux abonnés pratiquement inférieur de moitié par rapport aux attentes à l’international (+2,7 millions contre +5 millions attendus)…
Netflix aurait également perdu 130 000 abonnés aux Etats Unis.
Donc Netflix chute malgré des bénéfices supérieurs aux attentes tandis que les leaders de la « tech » qui ont déjà publié leurs trimestriels encaissent allègrement un recul moyen de 23% de leur résultat net et de 8% de leur chiffre d’affaire.
Le prodige qui permet aux entreprises concernées de se maintenir au zénith malgré des performances en berne est bien connu : « c’était de mauvais résultats… mais c’est moins pire que prévu » !
Cela revient à se réjouir, trimestre après trimestre, année après année des notes d’un étudiant qui rate avec persévérance ses examens en obtenant un 8 sur 20… parce que sa moyenne calamiteuse présageait d’un 6 sur 20.
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