J – 9 ! C’est le 22 juillet prochain qu’Ubisoft Entertainment (FR0000054470-UBI) fera connaître son chiffre d’affaires au titre du premier trimestre de son exercice décalé. L’éditeur de jeux vidéo a-t-il marqué des points durant le confinement ? Nous ne tarderons donc pas à être fixés.
Pour l’heure, l’action a touché et même dépassé la semaine dernière les 79,5 €, c’est-à-dire l’objectif de cours moyen des analystes qui suivent la valeur. Elle évolue par ailleurs en forte baisse au moment où j’écris ces lignes, consécutivement à l’annonce ce week-end de plusieurs départs au sein de la direction, « à la suite d’un examen rigoureux mené en réponse à de récentes allégations et accusations de mauvaise conduite et de comportements inappropriés ».
Cela fait évidemment très mauvais genre, alors que sur le plan boursier, le titre a également touché un objectif d’ordre technique. Une raison supplémentaire pour tenter de définir une méthodologie afin de suivre son évolution.
Sur le plan graphique, la zone qui pose problème se situe autour des 80 €. Elle regroupe une résistance oblique (les pointillés rouges sur le graphique ci-dessous) et une résistance horizontale (« R »). Très importante, cette dernière correspond en outre à 50% de retracement de la précédente vague de baisse.
31 fois les bénéfices !
Au niveau technique, un double top de l’indicateur MACD devrait désormais être rapidement validé. Auquel cas, inutile d’épiloguer : un double top d’impulsion qui se synchronise sur une double zone de résistance graphique engage à la plus grande prudence.
En tout état de cause, dans ces conditions et tant que l’indicateur de tendance pointera vers le bas, je m’abstiendrai de toute prise de position à l’achat sur Ubisoft.
D’autant qu’avec un PER de 31, l’action est (très) chère, en sus des départs de plusieurs membres de la direction que j’évoquais en préambule.
Voilà pourquoi je n’envisagerai d’acheter que lorsqu’elle sera revenue sur le support situé dans la région des 65 € (cf. le rectangle horizontal bleu), pas avant.
Bonne séance à tous,
Gilles
