Le secteur des compagnies aériennes subit d’importants dégagements en ce moment. Il faut dire qu’entre le risque d’une intervention en Syrie (qui fait flamber les cours du pétrole) ou encore les profits warning de Ryanair mercredi dernier, tout invite à une prudence légitime à court terme.
A moyen terme toutefois, certains titres du secteur devraient redevenir attractifs. Et c’est justement le cas D’AIR FRANCE-KLM (FR0000031122)…
Regardez le graphique hebdomadaire de la valeur.
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Au deuxième semestre 2012, le titre a amorcé un vif redressement. Encore sous les 3 euros en juillet 2012, le titre était revenu tutoyer les 9 euros en début d’année.
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Depuis janvier, l’heure est à la correction au sein d’un canal descendant (visible en pointillés sur le graphique).
Malgré la tendance défavorable de court terme, l’analyse des volumes dans la baisse me conduit à penser que la correction de ces derniers mois n’est que technique. En effet, la baisse actuelle se fait dans des volumes beaucoup plus faibles que ceux observés lors de la remontée au deuxième semestre 2012. Et comme l’adage le dit si bien : les volumes confirment la tendance.
Dans ces conditions, je vais avoir à l’oeil la zone des 4,99/5,25 euros (région de retracement de 61,8% de Fibonacci+soutien en overlap) dans les prochaines semaines pour probablement passer à l’achat sur la valeur.
Le stop est simple : placez le sous les plus-bas historiques (soit sous les 3 euros). Certes le risque est élevé (globalement 40%). Mais il est à la mesure du potentiel de hausse : ma première cible sur du moyen terme est situé sur les 10 euros soit (+100%). Donc je vais surveiller attentivement la réaction du titre, notamment avec l’actualité sur la Syrie, pour prendre position sur un turbos (si vous ne vous sentez pas de faire le trade tout seul, je peux vous accompagner dans mon service)
En extension, et à long terme cette fois, une revalorisation jusqu’aux 15 euros me semblerait même possible… 150% de potentiel, c’est dire !
Mais évidemment, chaque chose en son temps. Nous en sommes encore loin et un tel retour en grâce prendra plusieurs années. Mais quoi qu’il en soit, alors que le groupe est en pleine restructuration depuis un an et que le titre ne se paye qu’un peu plus de 6 fois ses bénéfices attendus l’an prochain, voilà un trade à surveiller d’ici la fin de l’année…