Le cours du baril rechute lourdement (-2,4% vers les 40,8$ sur le NYMEX) quelques minutes après la parution de stocks de pétrole par l’AIE (Agence Américaine de l’Énergie) qui font ressortir un gonflement de 1,2 million de barils de « brut » et de 3,1 millions de barils de produits distillés (dont plus de 100 000 de gasoil). Ainsi, la surproduction ne faiblit décidément pas…
De plus, les dernières statistiques concernant la production industrielle et les ISM trahissent une poursuite du fléchissement de la production industrielle américaine, autrement dit, la demande de pétrole devrait encore se contracter au cours des prochains mois.
Une réunion de l’OPEP se tiendra à Vienne ce vendredi et l’Arabie Saoudite semble déterminée à camper sur ses positions (maintien d’une offre surabondante) et à entrainer de nombreux pays producteurs, déjà au bord de l’asphyxie financière (Algérie, Venezuela, Nigeria, Russie, etc.), vers une situation politique de plus en plus délétère et qui pourrait tendre vers le chaos.
Vu le jusqu’au-boutisme saoudien… si c’était en fait le véritable but de la manœuvre ?