Bonjour à tous !
Les températures sont revenues à des niveaux plus raisonnables en Île-de-France, avec des précipitations bienvenues, mais le thermomètre continue de grimper sur les marchés.
Peu après 11h, le CAC40, qui affiche une santé devenue insolente, s’adjuge en effet plus de 2%. Désormais au-dessus des 5 100 points, l’indice phare de la Bourse de Paris a comblé le gap ouvert début mars, porté par le volontarisme de la BCE.
Sans attendre le sommet européen du milieu de mois, l’institution a gonflé son programme de rachats de dettes de 600 Mds€ hier, le portant donc à 1 350 Mds€. Une décision unanimement saluée, mais il faut dire que la BCE n’avait guère le choix au regard du ralentissement très ancré de l’économie de l’eurozone. Nous en avons d’ailleurs encore eu deux preuves ces dernières heures avec le repli record de 11,7% des ventes de détail dans la région en avril et la chute de 25,8% des commandes à l’industrie outre-Rhin ce même mois.
Outre-Atlantique, les opérateurs prendront connaissance cet après-midi des chiffres mensuels de l’emploi, avec un taux de chômage qui devrait s’établir à plus de 19% au titre de mai, soit une hausse de plus de 4% en données séquentielles.
Les valorisations des entreprises américaines sont par ailleurs très élevées, le PER sur le S&P500 s’établissant à 22, un niveau d’une hauteur sans précédent depuis juin 2002 et très supérieur de la moyenne historique de 17. Plus spectaculaire encore : l’indice élargi américain a bondi de 40% en l’espace de 50 séances, du jamais vu !
Au risque de me répéter, je m’attends toujours à des prises de bénéfices au demeurant salutaires. Elles seraient d’autant plus justifiées étant donné les valorisations du moment et le caractère plus que chancelant de l’économie mondiale.
Bonne séance, excellent week-end et à lundi !