Un krach de -45% du baril de WTI et le test des 10$ sur le NYMEX : cela s’est bel et bien produit à 17H15 ce 20 avril.
Je le signale à nos lecteurs pour qu’ils mesurent bien à quel point l’expression « ne jamais dire jamais » se trouve confirmée par ce scénario lunaire, surréaliste, à la Lewis Caroll qui se matérialise sur le marché pétrolier à New York (NYMEX).
Imaginez le coup que peuvent réaliser des industriels disposant de quelques capacités de stockage !
Le problème pour les détenteurs de contrats venant à échéance demain… c’est qu’il ne semble plus y avoir de capacités de stockage nulle part.
Et ce problème ne va pas se résoudre en basculant sur l’échéance juin : autrement dit ce problème est parti pour durer et à 22,5$ sur le contrat juin, le « WTI » n’est peut-être pas non plus une bonne affaire.
Voilà ce qui arrive quand le réel vient percuter et fracasser la sphère virtuelle des marchés à terme.
