La banque centrale japonaise est optimiste mais cela tient d’avantage du wishful thinking que du réalisme.
Elle affirme que « l’économie nippone poursuit sa reprise modérée », mais le patron de la BoJ (Bank of Japan, la banque centrale du Japon) Haruhiko Kuroda reconnait que la
les exportations et les dépenses des ménages subissaient un ralentissement passager, du fait de la modération salariale au Japon et du fléchissement de la demande intérieure chinoise.
Mais cela ne durera pas car la tendance de fond de l’inflation s’améliore (on se demande comment et pour combien de temps alors que le cours du pétrole retombe sous 45 $ à New-York) tandis que la demande internationale va se redresser « grâce au renforcement généralisé des grandes puissances économiques ».
La première d’entre elle sur le plan industriel étant la Chine, on peut se demander comment la croissance mondiale va s’accélérer alors que les économies des pays producteurs de matières premières (Brésil, Pérou, Australie, Afrique du Sud, tec.) – principaux fournisseurs de la Chine- subissent un choc récessionniste d’une violence sans précédent depuis 2008/2009.