Les investisseurs sont troublés (« contrariés » serait plus exact) par les dernières déclarations de Boris Johnson qui souhaite mener le processus du Brexit tambour battant.
Dans un premier temps, cela n’a surpris personne : une large majorité d’électeurs s’est prononcée le 12 décembre pour que le divorce ait lieu.
Boris Johnson veut que son projet de Brexit soit adopté avant le 31 janvier 2020 : là encore, pas de surprise, et sa large majorité devrait faire avancer l’adoption du texte dans les temps.
Mais la – mauvaise – surprise concerne son intention d’inscrire dans la loi britannique l’impossibilité de prolonger la période de transition au-delà de fin décembre 2020.
Autrement dit, il faudrait que la révision secteur par secteur de tous les accords de toute nature (commerciaux, fiscaux, législatifs…) avec l’Union Européenne soient bouclée en 11 mois .
Cela relèverait non pas d’un prodige de célérité de la part des négociateurs des deux bords mais bel et bien du miracle… avec la perspective d’un « no deal » pour chaque volet du dossier non résolu.
La question est : pourquoi prendre le risque de courir à l’échec alors que l’Europe est prête à prolonger la période de transition d’une année, voire de deux… et que cela ne pénalise en rien le Royaume Uni ?
https://agorapub-labourseauquotidien.pf6001.wpserveur.net/raz-de-maree-faveur-boris-johnson-fin-brexit/
1 commentaire
…un moment; .. M Johnson n’a pas fut élu pour sortir le R-U
de l’Union mais pour empêcher de passer
le très sordide trockohibernatus Corbyn. C’est comme chez
nous les dernières quatre /!/ élection présidentiel.
N’importe qui d’autre plutôt que Le Pen.
Je ne crois toujours pas a ce Brexit, c’est tellement …postmoderne.
Le 01 a mis fin ou Nomos
Ou bien, c’est la fin de la Modernité de l’Angleterre, qui a débuté
aux années 1480.
Tout ce qui est moderne doit achever son cycle.
Aussi, il est possible que l’UE et le R-U attend un cataclysme
commune qui ressoudera les liens. Un truc fort.