Alors ça y est ! Le CAC40 déborde les 5 295 et teste 5 300 points. Le marché y croit enfin : les 5 500 points, dont mon collègue Eric Lewin vous parle dans cette video, sont dans les starting-blocks !
Mais en réalité, les opérateurs ne croient à rien. Les volumes restent dérisoires (2,2 Mds€ à une heure de la clôture), les algos sont à la manœuvre depuis 10H45 et effectuent un ramassage d’une lenteur de bigorneau, sur des titres délaissés jusqu’ici.
Le trio de tête du CAC40 est éloquent : TechnipFMC, Nokia, Engie… Plus Cap Gemini qui bénéficie de l’appel d’air du Nasdaq.
A part la séance du 24 avril, le marché parisien vit un interminable pont du 1er mai… depuis le 1er janvier.
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Et EDF à +3,4% avec ses dizaines de milliards de dettes…
Vous n’y êtes pas ! Par report d’amplitude sur le graphe trimestriel posté récemment par Gilles Leclerc, la cible est maintenant 7800 (en euros BCE; bien plus en FF)(sur le CAC cash, pas GR).
En fait, ce qui prouve qu’aucun investisseur physique n’achète, c’est que bien renseignés, ils voient bien que ces boîtes ne peuvent pas sortir plus de cash-flow, ni même de dividendes à crédit. Le rendement (BPA) baisse inexorablement, mais tant qu’il est supérieur à l’OAT, le manège continue.
Le rôle des gérants-camelots de Foire est de refiler du papier à des idiots utiles, comme à chaque fois. Et comme ils n’ont aucune responsabilité ni financière ni professionnelle en cas de problème, ils peuvent enjoindre les auditeurs de BFM à acheter des actions tous les matins.
Le krach sera fantastique.