Deux nouvelles penny stocks ont fait leur entrée en fanfare sur les marchés en début de semaine : j’ai nommé, les deux plus grandes agences américaines de refinancement du crédit hypothécaire : Fannie et Freddie !
Eh oui, cela ne vous aura pas échappé, elles ont perdu plus de 95% de leur valeur sur un an. De 60$ environ pour Freddie, le cours est passé à 0,65$ ; et Fannie a plongé de 80$ à quelques 0,70$.
Bigre… c’est rude. Alors que faut-il faire maintenant ? A ce niveau de prix, faut-il acheter Fannie et Freddie ? Les vendre ?
On peut se dire qu’après tout, elles sont au fond du fond du trou et que maintenant, elles ne pourront que remonter. A quel niveau de prix les spéculateurs repasseraient-il à l’achat ? Après tout, nationalisées… que peut-il leur arriver de pire maintenant ? D’un autre côté, ces sociétés sont tout simplement… en faillite. Or que vaut une société en faillite ? Zéro ; rien ; même pas quelques cents en théorie. En achetant au cours actuel, il reste encore 100% à perdre… Regardez Eurotunnel : même à quelques cents, le titre ne valait pas le coup. Les actionnaires sont allés de déception en déception.
Sur Freddie et Fannie, même à moins de 1$, le marché est vendeur depuis deux jours, à très court terme. Donc d’un point de vue spéculatif, il y a de quoi faire. Regardez la volatilité des titres en intraday : Fannie a pris 20% en une heure pour les reperdre et terminer la séance à -20%. A ce niveau, il lui faudra faire +33% pour regagner le terrain perdu. Pour Freddie, si vous shortiez la valeur, vous auriez fait 25% de gain tranquillement dans la journée.
Je dois dire que je n’ai aucune idée de ce qu’il faut faire dans l’immédiat, sur quoi m’appuyer. En intraday, l’historique est trop faible pour pouvoir en tirer quelque chose. Avec ce type d’événement fondamental exceptionnel, difficile de se baser uniquement sur l’analyse technique. Mais d’un autre côté, sur un an, le trend était clairement baissier : même sans rien savoir des difficultés fondamentales des deux titres, il fallait jouer la baisse.
Il y a de quoi être désemparé face à ces configurations ! Ce qui est rageant car c’est la curie pour les gros intervenants. Beaucoup de spéculateurs en profitent, et tant qu’à faire, j’aimerais en faire partie ! Donc si vous avez une opinion ou analyse à nous faire partager, n’hésitez pas à nous écrire (billetdutrader@publications-agora.fr ) : je publierai les meilleures analyses dans un prochain Billet !
A mardi prochain