Le chiffre le plus attendu du jour (avant le suivant puisque le marché ne lève même pas le sourcil), c’était les ventes de détail : elles ressortent en hausse de 0,3% au mois d’octobre, un peu mieux que les 0,2% attendus. Mais, hors ventes de véhicules particuliers, la progression n’atteint que 0,2% au lieu des 0,4% anticipé.
C’était la dernière photo presque en temps réel de la santé du consommateur américain à 6 jour de Thanksgiving et une semaine pile avant le Black Friday, le sommet de l’année en matière de dépenses des ménages avec des soldes irrésistibles à tout va.
Pour résumer, le chiffre publié à 14h30 est jugé ambigu (et il l’est, d’autant que l’inflation sous-jacente ressort faible à 1,3%) et, pour y voir plus clair, il faut peut être se tourner vers le baromètre d’activité Empire State de la Fed de New York qui ressort à 2,9 contre un score de 5 anticipé, après une marque de 4 au mois d’octobre.
C’est un peu moins bon qu’attendu mais de très peu car c’est un indicateur traditionnellement volatil avec des écarts souvent spectaculaires.
Résultat : pas le moindre tressaillement, même millimétrique, des indices comme le CAC40 ou le DAX… et en ce qui concerne les futures sur le Dow Jones ou le S&P500, c’est à se demander si quelqu’un s’est aperçu que le courant est débranché depuis plus de 2 heures, avec des indices US bloqués depuis l’ouverture sur +0,4%.
Ah… il ne l’est pas ! Pourtant, s’était à s’y méprendre…
Bon, ça suffira pour battre tous les records absolu d’entrée de jeu pour tous les indices US, et ça tombe bien, c’est les « 3 sorcières ».
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