Le NFP (rapport mensuel sur l’emploi US) reçoit un bon accueil : le marché salue surtout la chute inattendue de 1,7 point du taux de chômage, à 8,4% contre 9,9% anticipé.
Ce qui donne raison à Larry Kudlow, le conseiller économique de la Maison-Blanche qui anticipait un retour du taux de chômage sous les 10% dès le mois d’août, après 10,2% en juillet et 11,1% au mois de juin.
La FED s’est montrée tout récemment beaucoup plus prudente que l’entourage de Trump. Une telle différence entre les attentes de la FED et des économistes s’explique peut-être par un changement de mode de calcul du chômage (dévoilé la veille avec le chômage hebdo) qui classe dans une nouvelle catégorie une partie des salariés licenciés, mais que les entreprises ont promis de réembaucher dès que le business reprend.
Une telle baisse du chômage de 1,5% par rapport aux consensus ne « colle pas » avec des créations d’emplois ressorties par contre conformes au attentes, avec 1,371 million (1,4 million attendu) dont 1,027 million dans le secteur privé (2,3 fois plus que recensé par ADP dans son enquête publiée mercredi). Le taux de participation de la population active s’établit à 61,7.
Enfin, les créations d’emplois de juillet sont légèrement révisées à la baisse, à 1,734 million contre 1,763 initialement, même chose pour juin (écart marginal de 10 000 sur 4,791 millions).
La chute du chômage tombe manifestement au meilleur moment pour Donald Trump… mais de quoi ce chiffre est-il le reflet ?