La « grande rotation » : prévue, promise et même tenue pour quasi certaine au profit des actions européennes il y a tout juste 1 mois, a bien eu lieu d’une certaine façon. Celle-ci avait été évoquée lors de la séance des « 4 sorcières » le 16 juin qui marquait la fin d’un 1er trimestre triomphal à Wall Street.
C’est un « 360° – soit un retour à la case départ » puisque le contrat CAC40 échéance juillet (expiré vendredi 21 dans la soirée) accuse un repli de -2,5% en 5 semaines, alors les indices US prennent symétriquement entre +1,5% pour le S&P500 et +4% pour le Nasdaq depuis le 16 juin dernier (précédente journée des « 3 sorcières »). On observe donc un différentiel entre le CAC40 et ce dernier de +6,5% et un handicap de 4% par rapport au S&P500.
Le Nasdaq a même aligné 10 séances de hausse consécutives, entre 6.082 et 6.398 (+3% en 2 semaines).
Plus les actions des marchés US sont chères, plus les investisseurs se détournent des actions « bon marché » du CAC40 ou de l’E-Stoxx50.
Souhaitons un très bon weekend aux gérants américains qui se cramponnent au haricot magique depuis le 7 novembre dernier.