C’est peut être le dernier constat « moins pire que prévu » avant longtemps, alors on le savoure : l’indice de confiance du consommateur n’a chuté « que » de -5 points à -11,6 dans l’Eurozone, alors que le consensus de Reuters, plus pessimiste, anticipait -14,2.
Mais ce qui va être intéressant au cours des prochaines semaines, si toutefois ce genre de baromètre continue de paraître, c’est de comparer les estimations de part et d’autre de l’Atlantique : en effet les Américains sont beaucoup plus impactés psychologiquement par l’évolution de Wall Street, même si une majorité d’Américains ne détient pas d’actions (au moins 40%) et 80% des portefeuilles sont si limités (entre 5.000 et 20.000$) que cela n’affecte pas réellement leur train de vie ni leur pouvoir d’achat.