Le discours prononcé par Mario Draghi au Forum des banquiers centraux de Sintra (Portugal) avait probablement été écrit avant que Donald Trump ne menace cette nuit à nouveau la Chine de taxer à 10% 200Mds$ de produits importés, alors que de 34 à 50Mds$ vont l’être prochainement à des taux compris entre 10 et 25%. C’est un doublement des sanctions déjà annoncées vendredi, auxquelles la Chine a répondu pour un montant équivalent.
Mais « Super-Mario » réitère l’assurance que les perspectives de croissance de l’Europe apparaissent supérieures aux prévisions initiales (alors qu’elles deviennent plus incertaines), que l’inflation reste contenue et que le marché sera parfaitement informé des moyens mis en œuvre pour la contenir (« politique monétaire prédictible »).
Incertitude made in USA
Ce meilleur des mondes – cette équation économique « Goldilocks » – pourrait cependant être troublé par la montée du protectionnisme… qui devient en effet l’élément perturbateur ce mardi matin.
Nous venons d’atteindre le point où les marchés se mettent à douter de la pertinence du dicton « chien qui aboie ne mord pas »… et en tout état de cause, « la caravane ne passe plus ».
La BCE ne bougera pas avant l’été 2019 : heureusement, il n’y a pas d’inflation !
1 commentaire
…et si Mme Merkel passe à la trappe.
Selon la tout dernière sondage elle et son parti n’est plus nécessaire pour
gouverner.
M Orban tient le CSU, qui tient Mme Merkel, qui tient M Macron.