L’envolée des valeurs pharmaceutiques n’est peut-être pas derrière nous… Avec le retour du Covid et la propagation de la variole du singe, les tests PCR et la vaccination font leur grand retour dans notre quotidien. Les biotechs qui s’étaient déjà illustrées au plus fort de l’épidémie du Covid pourraient voir leurs valorisations boursières s’envoler à nouveau ! Décryptage avec Mathieu Lebrun.
Quoi de neuf sur le front sanitaire ? D’un côté, l’assouplissement des restrictions liées au Covid en Chine laisse espérer un redémarrage de l’activité économique à Pékin et ses alentours (cf la réduction de la période de quarantaine imposée aux voyageurs arrivant dans le pays). De l’autre – dans l’hexagone en l’occurrence – on sent bien une recrudescence ici ou là de l’épidémie.
Recrudescence conduisant à un retour des recommandations sur les gestes barrières ou sur la possibilité d’une nouvelle vaccination.
Si une valeur comme Valneva (FR0004056851 – VLA) a pu en profiter, dans le cas présent le soutien est plutôt à chercher dans un newsflow propre, lié à l’arrivée du géant pharmaceutique Pfizer à hauteur d’un peu plus de 8% du capital de la société.
Actualité qui a permis à la biotech d’enchaîner les trous de cotation haussiers consécutifs depuis dix jours (cf gap encadré en bleu sur le graphe ci-dessous).
En parlant de biotechs, une autre valeur, Novacyt (FR0010397232 – ALNOV) en l’occurrence, avait retenu mon attention mardi 28 juin étant donné le regain de volumes dans la hausse constaté alors (cf. encadré bleuté + flèche rouge sur mon graphique journalier ci-dessous).
En cause, non pas le Covid mais l’annonce d’un test de dépistage de la variole du singe (ou Monkeypox). Si à l’instant « t », rien ne permet de savoir comment cette épidémie va évoluer, on se souvient par mimétisme que l’arrivée des premiers tests contre le Covid de la biotech avait été le top départ d’un incroyable rush boursier (cf encadré bleuté sur mon graphique hebdomadaire ci-dessous).
Espérons pour la santé de tous que la variole du singe ne tourne pas en épidémie du même type que le Covid. Même si au niveau des marchés, cela serait alors synonyme de nouvelle envolée de la biotech (en sortie du canal en pointillés noirs ci-dessus).
Et compte tenu de la baisse générale des marchés ces derniers mois qui n’a fait qu’accentuer le caractère « bradé » de certains dossiers, les biotechs pourraient bien ne pas avoir dit leur dernier mot et offrir dans tous les cas un hedge sanitaire non négligeable.
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