Selon la dernière étude de JPMorgan, les échanges algorithmiques ont passé la barre des 90% de volumes quotidiens. Cela, essentiellement pour répondre à une forte appétence des épargnants pour les ETF et la réplication indicielle passive. Cela représente 115% de la collecte d’épargne nette fin 2017. Les fonds actifs eux se vident de leur substance.
Avec les échanges algorithmiques, le trading n’est plus ce qu’il était
Selon JMP, les traders « discrétionnaires fondamentaux » ne représentent plus que 10% du volume des transactions sur les actions. Et Goldman Sachs se son côté enfonce le clou : même automatisées, les décisions d’achat restaient gouvernées à 90% par une approche fondamentale avant la crise de 2008.
Aujourd’hui, ce ne serait plus que 77% pour 23% de trading purement quantitatif et dicté par une approche purement mathématique.
Mais quand on dit ça, on ne raconte qu’une partie de l’histoire car le « trading quantitatif » exploite l’hyper-vitesse et impose son tempo aux transactions au jour le jour, et pas l’inverse !
1 commentaire
Excellent article qui fait prendre conscience de l’enjeu de l’automatisation du trading sur les marchés financiers. Olivier pour myalgotrade.com