Beaucoup de gérants s’interrogent sur ce que la BCE va sortir de son chapeau début décembre: les plus optimistes parient sur un déluge de lapins blancs, de timbales argentées contenant des colombes, de chandeliers tout allumés… mais la question la plus cruciale ne porte pas sur « de combien la BCE peut accroître son QE » mais plutôt sur « quels instruments peuvent encore porter ses rachats ».
Le marché secondaire des bons du Trésor et des emprunts corporate est devenu tellement illiquide qu’il va falloir se contenter de ce qu’il reste: des obligations municipales en déshérence, des dettes d’entreprises pourries, etc.
En d’autres termes, et si la « rumeur » est fondée, voici une excellente nouvelle pour les amateurs de high yield et de dettes subprime.
2006/2007… nous y revoilà !