Pendant que le gouvernement capte l’attention des médias avec la suppression progressive de la taxe d’habitation pour les particuliers, il fait en sorte d’éviter que les journalistes ne s’intéressent de trop près à l’éléphant dans le corridor fiscal. La révision du barème des valeurs locatives des locaux à usage professionnels, tels que les bureaux, les boutiques, les showrooms, les restaurants, ou encore les salles de spectacle ; va entrer en vigueur en fin année. 2018 va démarrer sur de nouvelles bases, avec à la clé de lourdes augmentations des taxes foncières dans la plupart des cas.
La révision du barème des valeurs locatives des locaux à usage professionnels (bureaux, boutiques, showromms, restaurants, salles de spectacle, etc.) va entrer en vigueur en fin année: 2018 va démarrer sur de nouvelles bases, avec à la clé de lourdes augmentations des taxes foncières dans la plupart des cas.
Les hausses pourraient s’étager entre +3% (allez dénicher une surface commerciale « pas cher » à Paris) et +20% dès la fin de cette année.
Il est vrai que le barème des « valeurs locatives des locaux professionnels » avait besoin d’un bon dépoussiérage après presque 50 ans d’existence, sans aucune actualisation de la grille.
Une seule certitude : ce sont les mauvaises surprises qui vont être beaucoup plus nombreuses que les bonnes, compte tenu de la multiplication par 16 à 17 du prix moyen de l’immobilier à Paris depuis l’époque de Pompidou et Chaban Delmas. Dans certains quartiers huppés, le prix moyen aurait bondi de 25 fois en 25 ans ! (voir 33 dans certains quartiers plus huppés !)
Et aucun mécanisme de compensation en cas de coup de massue fiscal n’est prévu.
Cela devrait interpeller tous les patrons de PME/PMI… mais c’est une nuée d’orage qui va leur tomber dessus, alors qu’ils regardent dans la direction opposée, celle de la taxe d’habitation.