Petit malaise – oh vraiment tout petit – dans le compartiment bancaire : Jeroen Dijsselbloem, le Président de l’Eurogroupe, confirme dans le Financial Times que la confiscation de l’épargne « à la chypriote » constitue bien « un modèle pouvant servir de nouveau cadre de résolution des difficultés bancaires » affectant un pays qui ne pourrait plus prétendre au plein soutien de la BCE.
Tiens, tiens, le marché bruisse de rumeurs d’abaissement de la notation de la note souveraine italienne par Moody’s.
Il faut dire que le taux de chômage et la récession qui frappent le Sud de l’Italie sont pires que ceux affectant la Grèce au printemps dernier (et l’économie souterraine y prospère de la même façon en réaction à l’accroissement de la pression fiscale depuis 3 ans).