De nombreuses voix s’élèvement parmi les économistes pour lever au plus vite l’état d’urgence sanitaires: le gouvernement fait savoir que ce sera chose fait le 10 juillet.
Mais si l’expression « état d’urgence » disparaît la plupart des mesures qui caractérisent une forte réduction des libertés publiques -et notamment celle du droit de manifester- sont maintenues et prolongées jusqu’au 10 novembre.
Selon les éléments dont dispose le journal « Le Monde », parmi les restrictions les plus stratégiques, demeureraient celles qui concerne la « mobilité » : l’état se réserve le droit de « réglementer ou interdire la circulation des personnes et des véhicules », ainsi que « l’accès aux moyens de transport et les conditions de leur usage ».
En ce qui concerne les loisirs, spectacles, rencontres sportives, l’état se réserve la possibilité d’autoriser ou d’ordonner la fermeture provisoire de plusieurs catégories d’établissements recevant du public ainsi que des lieux de réunion, en fixant un effectif maximal.
Et bien sûr, les autorisations de rassemblement de plus de 10 personnes vont évoluer (afin de rendre possible les mariages, les célébrations familiales) mais les attroupements et les manifestations impliquant un nombre élevé de participants (à redéfinir) continueront d’être fortement encadrées ou interdites.