John Williams, le président de la FED de New York et vice-président du FOMC (donc de la FED) est l’homme qui a sauvé la mise à Wall Street jeudi soir (vers 20h).
Un site financier a exhumé un de ses récents « discours académique » qui constitue un plaidoyer pour une « baisse forte des taux courts » en cas de dégradation conjoncturelle.
Les investisseurs interprètent cela comme une invitation à baisser de 50 points de base le taux directeur, stratégie qu’il définit comme un « traitement préventif », et à plus forte raison si l’inflation est faible (un avis partagé par son collègue Richard Clarida).
Peu après que ce texte de John Williams a commencé à circuler dans les salles de marché, les anticipations d’un « geste fort » de 50 points de base dès le 31 juillet ont doublé, à 60%… et le Dow Jones est passé de -0,6% à +0,2% ( pour finir à 0,01% de gain).
Face à ce qui commençait à ressembler à de l’euphorie, les services de communication de la FED de New York se sont empressés de relativiser le propos du vice-président, les qualifiant d’analyse « dans l’absolu », fondée sur vingt ans de recherche et qui ne préjugent pas d’une prochaine décision de la FED.
L’hypothèse des 25 points de baisse a désormais repris la corde avec 55% de probabilité.
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