Le Nasdaq continue de creuser irrésistiblement ce lundi son « gap » de performance par rapport au Dow Jones: il affiche déjà +1,3% de hausse quand le « Dow » végète à -0,2%.
Le Nasdaq pourrait inscrire ce soir sa meilleure clôture historique si les scores en restaient à leurs niveaux de la première heure de cotation, soit 10.630 (contre 10.613 au final le 10 juillet).
Le record absolu intraday (10.825 le 13 juillet peu après l’ouverture) semble hors d’atteinte aujourd’hui… mais au rythme actuel, le firmament serait en vue dès ce mercredi.
Le Nasdaq affiche +18,5% de gain annuel, le Nasdaq-100 +23,5%… un rythme annuel bien plus élevé qu’à pareille date en 2019.
Et l’indice de l’appétit pour le risque qui lui est associé (« fear & greed index ») surpasse juste de 30% (nouveau record absolu validé à 16H30) les niveaux les plus extrêmes atteints en mars 2000: ni bulle ni exubérance irrationnelle aux niveaux actuels nous assure-t’on à chaque débat entre spécialistes de la « tech »… le coronavirus accélère juste un peu un processus historique qui aurait mis 2 ans de plus sans l’avènement de la « stay at home economy ».
Comme en mars 2000, le « FOMO » reste associé au postulat que « le plus grand risque est de ne pas être dans le marché ».
Chiche ?