La zone des 30 000 points est à surveiller comme le lait sur le feu sur le plus célèbre indice américain, décode Gilles Leclerc dans cette analyse.
Au surlendemain de mon article consacré au Nasdaq Composite, focus sur le Dow Jones ! Les deux indices américains ont un point commun de taille, puisque l’un et l’autre sont en train de tester des zones de résistance majeures qui correspondent de surcroît à leurs plus hauts historiques.
Nul besoin de commentaires superflus, le graphique ci-après parle de lui-même, faisant apparaître une zone de résistance (« R ») majeure qui se situe dans la région des 30 000 points.
Les cours sont maintenant au contact de cette zone extrêmement sensible, mais qui, si elle venait à casser, ouvrirait un nouveau potentiel de hausse théorique de l’ordre de 10%. Comme souvent, cet objectif est calculé par projection des reports d’amplitude algorithmiques (cf. les flèches bleues verticales) et se situe donc dans la zone des 33 000 points.
Dans l’immédiat, la tendance est haussière (cf. le canal bleu pointillé) et le biais est donc positif, mais une consolidation, même légère, serait souhaitable au regard du « boom » des indices observés depuis bientôt dix jours.
La consolidation pourrait guetter…
En tout état de cause, faites bien attention à la possibilité d’une consolidation de type « à plat » , c’est-à-dire petite, voire à une dérive latérale sous la résistance. Auquel cas, ce serait en effet un signe de « force », autrement dit un mouvement de détente pendant lequel les « grosses mains » ne lâchent rien et préparent le prochain assaut.
Pour l’heure, les deux dernières bougies journalières visibles en partie basse du graphique sont autant de bougies d’hésitation (la pastille jaune) apparues en outre pile dans la zone de la résistance.
Nous sommes donc vraiment sur le fil du rasoir et je dirais que tout comme pour le Nasdaq Composite, il est urgent de ne rien faire. Et d’être très attentif au signal que donneront les prix sur ces zones clefs dans les jours à venir.
May the force be with you,
Gilles