La BCE vient d’annoncer une nouvelle extension du périmètre de l’ELA (fonds de soutien d’urgence aux banques grecques) à 87 Mds€ : ces annonces étaient hebdomadaires depuis les élections grecques, elles deviennent quotidiennes.
Plus que 100 Mds€ à rajouter et la BCE n’aura plus à intervenir : les banques grecques n’auront plus un euro de dépôt en caisse, le problème sera réglé puisque M.Draghi sera seul aux commandes.
Mais d’ores et déjà, la BCE est totalement maître du destin de la Grèce qui n’a plus aucune forme d’autonomie financière.
Mesure-t-on pleinement ce que cette tutelle absolue des créanciers signifie pour un peuple ?
Et pour conclure, Christine Lagarde a déclaré ce mardi matin « il y a encore beaucoup de travail (ce qui signifie qu’il n’y aura aucune avancée tant que Tsipras n’aura pas capitulé) et très peu de temps (avant que la Grèce soit en défaut).
Les marchés déduisent de tout qui précède que « ça va dans le bon sens » : on fera comme d’habitude… on avance de l’argent à la Grèce pour qu’elle rembourse ses créanciers en contrepartie d’une augmentation de la répression financière sur la population locale.