Les chiffres de l’emploi constituent une nouvelle fois une « divine surprise » : les économistes se sont royalement plantés puisque les créations d’emplois ont explosé en juin à 4,8 millions contre 3 à 3,25 millions anticipé… soit une marge d’erreur de 50% !
Soit les estimations ont été délibérément sous-estimées, soit les « experts » sont notoirement incompétents.
Se tromper de 300.000, cela fait un écart de 10% qui peut s’expliquer par des données imprécises ou incomplètes… mais 1,8 millions (6 fois plus), c’est inexplicable.
Le taux de chômage ressort à 11,3% contre 12,5% anticipé mais cela n’est pas très « raccord » avec les données hebdomadaires de demandes d’indemnités : -55.000 allocataires de moins par rapport à la semaine précédente (qui était déjà décevante) à 1.427 million contre 1.482 million, le cumul de la baisse des inscriptions au mois de juin est très loin de refléter les 4,8 millions de création d’emplois sur la période.
Il est de plus en plus difficile de faire concorder les différentes estimations, au point que cela en devient surréaliste: la veille, ADP avait recensé +2.369.000 emplois dans le secteur privé américain (contre 3.000.000 anticipé).
L’écart du « privé » par rapport au NFP atteint plus de 2,5 millions de salariés : Washington a t’il procédé à un recrutement massif de fonctionnaires ?
Si tel était le cas, cela ce saurait, les effectifs auraient doublé dans la plupart des administrations !
Il devient impossible de connaître la réalité du marché de l’emploi et Wall Street adore ça: il lui suffit de privilégier le chiffre qui l’arrange !