Le distributeur ne vaut plus en Bourse que 10,7 milliards d’euros, ce qui en fait la 39 ème capitalisation du CAC 40 juste devant les 10,4 milliards de Veolia Environnement. Certains investisseurs se demandent même si compte tenu de ses difficultés, le groupe ne va pas être amené à quitter le CAC 40. Après tout d’autres groupes prestigieux ont aussi pris la porte, comme Peugeot à une certaine époque ou encore EDF.Rien ne semble enrayer la baisse du titre, pas même le récent accord stratégique de long terme sur les achats et les services aux fournisseurs réalisé avec le britannique Tesco. Retard dans le digital en dépit du partenariat avec le chinois Tencent, médiocres perspectives en France, arrivée d’Amazon… Tout semble se liguer contre Carrefour actuellement. Difficile dans ces conditions de vous recommander d’acheter le titre même s’il n’est vraiment pas très cher avec un PER de 10 sur 2019.
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Après avoir publié des résultats très peu convaincants ces derniers mois et avoir été impliqué dans l’affaire des « Panama Papers », la banque Degroof Petercam fait appel à des « rabatteurs » d’affaires d’un genre particulier. Notamment en France. En contre-partie, ces hommes d’affaires peuvent utiliser la banque et ses services pour couvrir leurs activités et masquer des transaction peu morales, voir plus.
M. Georges Plassat, ex dirigeant du groupe Carrefour, en fait partie. Il va ainsi pouvoir récupérer les montants auxquels il aurait prétendument renoncés. Grace à M. Alexis Meeùs, administrateur de la Banque Degroof en France, Georges Plassat va opérer en toute tranquillité et immoralité. Il va aussi en faire bénéficier ses relations. La banque Degroof Petercam, chevalier blanc qui veut être un exemple éthique, a semble-t-il d’autres priorités… et peu de cohérence.
J. de Coninck / Juillet 2018