Le N°1 chinois Xi Jinping a gratifié Davos d’un discours de 45 minutes pro-business/pro-globalisation que n’auraient pas renié les docteurs en économie ultralibéraux de la Harvard Business School, de l’école de Chicago (issue de la mouvance du Mont Pélerin) ou, plus près de nous, HEC.
Ceci illustre la maxime selon laquelle ce sont ceux qui en profitent le plus qui en parlent le mieux.
Mais surtout, son discours était conçu comme une réfutation presque point par point des thèses économiques de Donald Trump et de la ligne souverainiste/protectionniste.
Xi Jinping affirme que la globalisation n’est pas à blâmer même si certains se sentent frustrés et s’inquiètent du creusement des inégalités.
C’est peut-être parce que les fruits de la globalisation ne tombent que dans de trop rares paniers… mais des paniers si larges que peu de fruits atteignent le sol.
Au fait, ça se présente comment la lutte contre les inégalités en Chine ? Et pourquoi les grands gagnants de la globalisation heureuse cherchent-ils par tous les moyens à se débarrasser de leurs Yuans ?