Les marchés actions continuent de céder du terrain en ce mercredi, les investisseurs restant extrêmement préoccupés la propagation du coronavirus. Le directeur général de l’OMS a lâché le mot « pandémie » et le nombre de cas a augmenté brusquement en Europe. L’activité étant de surcroît toujours au ralenti en Chine, les craintes de conséquences économiques majeures sont désormais exacerbées.
Je reviendrai sur tout cela après-demain à l’occasion de mon point hebdomadaire sur le CAC40, mais dans l’immédiat, un autre actif, l’Eurodollar, menace d’enfoncer un seuil décisif.
En prenant du recul, la monnaie unique pourrait être sur le point de casser un support de très long terme situé dans la zone des 1,09 (la pastille bleue légendée « zone cible » sur le graphique ci-après) et qui est de la plus haute importance.
Il a en effet maintes fois servi de prétexte pour renvoyer les cours à la hausse, comme en témoignent les impacts – certes anciens – sur le support (cf. les pastilles jaunes).
Dans un autre registre, on peut penser que les banques centrales, sans doute prises de cours par le décrochage des indices boursiers lundi, ne devraient plus tarder à communiquer à ce sujet et pourquoi pas initier de nouvelles mesures pour essayer de soutenir les marchés.
Accélération baissière ?
Selon les annonces qu’elles feront (ou non), il y aura très probablement un impact sur la parité, mais pour l’heure, c’est un fait, le support susmentionné menace de craquer. Auquel cas, l’accélération baissière en rupture d’un support qui date de… 1985 pourrait facilement être le prélude d’une accélération baissière.
Passons maintenant en vue journalière afin de zoomer sur la dynamique des prix.
On observe ici que la dynamique est baissière (voir le canal bleu ci-dessous) et au niveau trading/prise de position, il découle de ce constat que tous les signaux baissiers (quel que soit votre système de trading) seront à privilégier tant que ce canal restera actif.
On ne peut évidemment savoir comment évoluera la crise créée par le coronavirus, ni quelle sera la réponse des banques centrales, mais les choses ont le mérite d’être clair en termes de trading…
2 commentaires
« support qui date de… 1985 », je ne comprends pas bien cette date, il n’y avait pas encore d’EURO en 1985.
Bonjour monsieur,
En effet, l’euro n’existait pas. Mais les analystes utilisent pour les années précédentes plusieurs systèmes pour obtenir un « pré-euro », soit en utilisant une monnaie (par exemple le franc) et le taux de change avec l’euro qui a été appliqué lors de la transition, soit en utilisant un panier de monnaies. Pour quelques détails supplémentaires, vous pouvez lire la page wikipédia dédiée par ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Euro/dollar
Bonne journée !