C’est le scénario parfait, fruit d’une hausse parfaitement scénarisée et orchestrée de main de maître : l’EuroStoxx50 franchit la barre des 4 000 pile pour la séance des 3 sorcières (après 2 échecs sous 3 988 les 6 et 9 avril).
Il est à noter que plus aucune consolidation n’a atteint -1% depuis le 26 février, tandis que le ratio hausse/baisse est supérieur à 4/1 depuis cette date.
Le terme « consolidation » a disparu du lexique de l’analyse technique, ainsi que « buy the dips » puisqu’il ne s’est plus dessiné plus aucun « creux » (un « pullback » de -5%) depuis le 30 octobre 2020.
La dernière « pause » remonte à la période du 21 au 29 janvier avec -4,5% entre les extrêmes.
Le cumul de gains depuis le 18 mars 2020 vient d’atteindre la barre des +75%: la précédente plus forte hausse de l’histoire d’un seul élan remontait à la période mi-juin 2012 à mi-juin 2014 et s’était soldée par une hausse de +62%… et cela avait pris 2 ans et 1 semaine au lieu de 1 an + 3 semaines.
Les banques centrales écrivent le scénario jour après jour et tracent les canaux à la table à dessein numérique.
