Denis Lambert, le P-DG de LDC (FR0000075442) a ouvert ce déjeuner de presse en incitant à la plus grande prudence…
« On a de plus en plus de mal à discuter avec la grande distribution. Il nous est donc très difficile de faire valoir nos prix… Les distributeurs cherchent, par tous les moyens, leurs parts de marché. C’est un bras de fer constant pour faire entendre nos voix. C’est fatigant. »
Propos corroborés, plus tard en aparté, par un autre membre de l’équipe dirigeante de ce spécialiste de la volaille (marques Le Gaulois, Maître CoQ) et des produits de traiteur (marque Marie):
« Face à la montée en puissance des achats sur Internet, nous devons clairement nous adapter à ces nouveaux modes de consommation. »
Un S1 2017 quelconque pour LDC
Un discours qui colle donc avec un premier semestre plutôt quelconque. La marge opérationnelle, par exemple, s’est quelque peu tassée, passant de 5,3% à 5%. La cause ? Principalement la hausse du prix de certaines denrées, comme le beurre entre autres, en hausse de plus de 50% sur douze mois.
« Vous vous rendez compte, le prix de l’emmental a gagné 25% sur la période et nous avons beaucoup de produits ‘traiteur’ à base de fromage. C’est ce qui explique que, dans cette activité, notre marge opérationnelle dans l’activité n’a atteint que 1,8%. »
La seconde partie de l’exercice reposera, bien sûr, sur les fêtes de fin d’année mais aussi sur le nouvel an chinois… Mais les prix et la consommation des ménages devraient peser. La direction s’est donc montrée prudente quant à ses perspectives. [Pour des infos inédites sur les small et mid caps, c’est par ici!]