Cher lecteur,
Les tribulations boursières des opérateurs télécoms sont passionnantes et il n’y a pas loin, dans ce secteur, du Capitole à la roche Tarpéienne.
J’en veux pour preuve Iliad (FR0004035913-ILD), jadis plébiscitée par les investisseurs, et qui s’est littéralement écroulée la semaine dernière à la suite d’une publication décevante. Celle-ci sème le trouble sur la stratégie – devenue la norme – de Xavier Niel de cassage des prix. Si le titre est en forte hausse au moment où nous écrivons ces lignes, la maison-mère de Free semble désormais un pari pour le moins risqué.
A l’inverse, Altice (NL0011333752-ATC), dans l’œil du cyclone en fin d’année dernière, la faute à une dette abyssale et aux mauvais résultats de SFR, retrouve actuellement des couleurs. Dans l’obligation de réagir après un mois de novembre 2017 cauchemardesque, le groupe a revu entièrement son organisation et pris des dispositions commerciales bienvenues.
Eric nous explique pourquoi le dossier est redevenu intéressant… et pourquoi il vaut, dans l’immédiat, mieux rester à l’écart d’Iliad.
Excellente semaine à tous,
Guillaume
Altice qui sourit, Iliad qui pleure : retournement boursier dans les télécoms
1 commentaire
Tant que la partie commerciale d’Altice continuera à abonner de force ses clients à des options payantes, la partie technique désespérera à enregistrer les fruits du passage au très haut débit (FtTLA) (cas de mon collègue de bureau qui doit les appeler chaque mois). Drahi finira par s’en mordre les doigts.