La perspective d’un reconfinement des économies occidentales débordant du vieux continent pour gagner les Etats-Unis au lendemain des élections (sinon pas d’élections !) fait plonger le baril de pétrole sous les 37,5$ sur le NYMEX.
Le scénario ressemble comme à un copier/coller du plongeon de la fin février (à partir du 24) quand les marchés de matières premières -après avoir occulté tous les signaux d’alarme venus de Chine- avaient brusquement décroché face à l’évidence d’un risque d’effondrement de la croissance mondiale.
La cassure des 39$ sur le pétrole « Brent » ou des 37$ sur le « WTI » pourrait préfigurer une nouvelle chute verticale en direction de 34$ et 32$ respectivement.
Le compartiment des valeurs pétrolières dévisse de -5% et plombe le S&P500.
A Paris, les -5,5% de Total, sous 24,7€ (niveau plus revu depuis le 20 mars et qui coïncide avec un support vieux de 21 ans, qui remonte à mars 1999) plombe le CAC40.